Céline RIGAUX

Présent en chacun de nous, l’imaginaire est un pouvoir qui me fascine par sa puissance et sa nature insaisissable. Les idées pures, brutes, sont nécessairement transformées ou réduites lors de la transposition vers la réalité matérielle : choix des mots, des instruments, de l’épaisseur d’un trait, d’une courbe plutôt qu’une ligne droite, d’un matériau plutôt qu’un autre… 

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Dans chacune de mes œuvres, j'associe entre elles un certain nombres d'idées afin de matérialiser des socles sobres qui stimulent naturellement l’évasion de l’esprit, permettant ainsi au spectateur d’expérimenter l’imaginaire sous sa forme la plus pure.

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L’imaginaire ainsi libéré est capturé un court instant dans les filets des multiples clés de lecture de l'œuvre avant de disparaitre, comme des vagues successives d’idées passées, présentes et futures.

 

A travers cette démarche, l’imaginaire n’est plus seulement un moyen de générer des œuvres : il devient aussi une véritable matière première ainsi qu’une partie de l'œuvre en tant que telle.